Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 10 juillet 2007
Sécurité

Des «commissariats virtuels» pour déposer plainte sur le web, annonce la ministre de l'Intérieur

Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, a annoncé le 6 juillet, lors d'un déplacement à Melun (Seine-et-Marne), la mise en place d’un «commissariat virtuel» sur le Web. Une annonce faite à l'occasion de la septième édition de la «Journée nationale des victimes» à l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. La ministre de l'Intérieur a indiqué qu’elle a «prévu d'inscrire, dans la future Loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi), la possibilité de déposer plainte en ligne». Cette initiative a vocation à permettre aux victimes d’infractions «mineures» de procéder à un dépôt de plainte depuis leur domicile via Internet. Elle concernerait en premier lieu «les infractions qui de manière quotidienne alimentent l'insécurité». Le système devrait être expérimenté dès la fin de l'année 2007 «sur plusieurs sites de police, notamment celui de la Sécurité publique et dans quelques départements», précise l'AFP. A terme, le système de dépôt de plaintes en ligne pourrait être généralisé sur l’ensemble de l’Hexagone après examen parlementaire de la future Lopsi à partir d’octobre prochain. Le cyber-commissariat existe déjà en Italie et en Belgique, précise le site vnunet.fr. Début 2006, l’Italie a mis en ligne le site Commissariato di PS online (voir premier lien ci-dessous). Ce «commissariat virtuel» sert de guichet sur Internet pour divers services: fraude sur internet, alerte de pédophilie en ligne, plaintes en ligne, questions sur l'immigration, délivrance de passeport... Un an plus tard, en Belgique, une première expérimentation d'un commissariat virtuel a été lancée. Ce projet est né de la collaboration entre la police fédérale et le Service public fédéral des technologies de l'information et de la communication (FEDIC). La France a retenu la même approche que la Belgique: le service est limité à un certain nombre de zones de police et les plaintes portent sur des délits bien définis. Pour avoir accès au service Police-on-web (voir second lien ci-dessous), l'internaute belge dispose de plusieurs moyens: utiliser sa carte d'identité électronique (eID) ou son token citoyen ou se connecter à partir de son nom d'utilisateur et de son mot de passe sur le Portail Fédéral.<scr

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